Symptômes


Lire

 

La fièvre. Qu'est-ce que c'est ?

La fièvre est une montée de la température au dessus des variations habituelles. Normalement notre température corporelle se situe autour de 37°C. On peut parler de fièvre à partir d'une température de 38,5°.

Retour vers le haut

Retour vers introduction

La fièvre est-elle dangereuse ?

La fièvre est une réaction naturelle de notre corps en présence d'une infection. La hausse de température augmente la production et l'activité de phagocytes (les globules blancs qui tuent et font disparaître les microbes) et accélère la fabrication d'anticorps et d'autres substances qui sont nécessaires pour la défense de notre organisme.

La fièvre a donc un effet bénéfique, pour autant qu'elle n'occasionne trop de symptômes désagréables.

En ce qui concerne la limite de danger, il existe des indications bien précises. Une température rectale au dessus de 40°C est dangereuse car peut entraîner des complications. Elle nécessite un traitement immédiat. A partir d'une température au-dessus de 38,5°C il est recommandé de surveiller l'état général de l'enfant et de bien suivre l'évolution de la température.

En effet, la fièvre est souvent le premier signal précédant une maladie.

Des enfants plus grands ou les adultes peuvent clairement exprimer qu'ils se sentent mal et qu'il y a vraiment un problème. Les nourrissons et les petits ne peuvent pas prévenir. Quand un enfant fait de la fièvre mais reste bien actif et éveillé on peut supposer qu'il n'y a rien de très grave !

Si par contre, on observe, en plus de la fièvre, un des signaux décrits ci-dessous, il faut immédiatement consulter un médecin.

Somnolence : un regard imperturbable, les yeux dans le vague; on a du mal a réveiller l'enfant et il réagit à peine ou pas du tout quand on lui parle ou qu'on le prend.

Manque d'appétit : l'enfant refuse de manger pendant plus d'un repas.

Manque d'activité : l'enfant est sans entrain et ne bouge pratiquement pas.

Des saignements en forme d'éclat ou de points sur la peau, ou encore des minuscules saignements formant des sortes petites lignes qui les fait ressembler à des tâches (pétéchies). Dès que vous remarquez cela il faut immédiatement conduire l'enfant à l'hôpital. Ceci indique toujours un problème très sérieux, comme par exemple une infection par les méningocoques (méningite).

• Une accélération prolongée du rythme de respiration.

Retour vers le haut

Retour vers introduction

Une fièvre est-elle toujours un signe d'infection ?

Non. La fièvre peut aussi apparaître lors d'un dommage étendu à des tissues et cellules du corps, comme par exemple en cas de brûlures étendues, de coup de soleil important, ou encore en cas de chimiothérapie pour cancer ou au cours de certains empoisonnements. Chez les enfants, qui ont encore une régulation insatisfaisante de leur contrôle de température, on peut observer une (légère) fièvre après avoir simplement bien joué dans un environnement chaud.

Retour vers le haut

Retour vers introduction

Comment la fièvre est-elle traitée ?

Les antipyrétiques les plus importants sont l'acide acétylsalicylique (aspirine), le paracétamol et l'ibuprofène.

L'acide acétylsalicylique (aspirine) et le paracétamol sont équivalents tant en ce qui concerne la rapidité, le temps et le maximum d'action du produit que dans leur efficacité à faire tomber la fièvre. 

Pour la plupart des antipyrétiques, on trouve en pharmacie un conditionnement adapté aux enfants. On préférera ceux-ci, bien-sûr, afin d'éviter les surdosages. Certains sont solubles ou disponibles en poudres ou gouttes, ce qui les rend facile à administrer à l'enfant.

Le suppositoire est la méthode la plus aisée pour les nourrissons et les petits enfants.

L'acide acétylsalicylique est un médicament sûr. Il peut pourtant y avoir des effets secondaires tels que des problèmes d'estomac, surdosage (et donc risque d'empoisonnement) et une augmentation du risque de saignements.

Le paracétamol est très sûr. Mais des trop grandes quantités peuvent entraîner un risque d'intoxication du foie. On observe ceci surtout lors d'une prise unique trop élevée.

Il faut suffisamment boire en cas de fièvre car le dessèchement augmente le risque de complications dus à une fièvre trop élevée. Au plus la fièvre est élevée, au plus sont aussi élevées les pertes d'eau ! De plus ces pertes d'eau se passent de façon inaperçue. Or, la plupart des gens boivent déjà trop peu en règle générale. La fréquence à laquelle nous devons uriner est le meilleur moyen de savoir si nous buvons assez. Si nous n'urinons pas pendant plus de 3 heures, nous buvons manifestement trop peu.

Donner un bain tiède ou tamponner le corps avec des lingettes tièdes, (jamais d'eau froide !), peut procurer un effet de soulagement mais ne fera pas tomber la fièvre.

Retour vers le haut

Retour vers introduction

La toux. La toux est-elle toujours un signe d'une infection des voies respiratoires ?

La toux est un signe d'irritation des bronches. Dans beaucoup de cas, ceci est du à une infection de la muqueuse des bronches (souvent virale). Mais il peut aussi y avoir d'autres causes d'irritation de la muqueuse bronchique, comme par exemple une allergie au pollen, aux acariens ou à d'autres allergènes, une pollution forte de l'air (ozone, gaz d'échappements), la fumée de cigarette, l'inhalation de gaz et émanations irritantes, avaler de travers...

Retour vers le haut

Retour vers introduction

Diarrhée. La diarrhée est-elle toujours le signe d'une infection intestinale?

Une diarrhée (selles molles fréquentes) est souvent, mais pas toujours, une réaction à une irritation de la muqueuse intestinale suite à une infection intestinale (virale ou bactérienne). Certains aliments en grandes quantités ou un changement de régime alimentaire (par ex, davantage d'huile ou d'épices au cours d'un voyage) peuvent aussi causer une légère diarrhée.

Des antibiotiques (en particulier les antibiotiques à large spectre) peuvent perturber la flore intestinale. Une augmentation du nombre de certaines bactéries, ou l'implantation de nouvelles sortes de bactéries peuvent irriter la muqueuse et provoquer ainsi une diarrhée.

Retour vers le haut

Retour vers introduction

Mal aux oreilles. Est-ce qu'une douleur aux oreilles est toujours le signe d'une otite ?

Le mal d'oreilles est provoqué par une différence de pression de part et d'autre du tympan. Généralement la pression reste équilibrée par l'existence d'un conduit très mince (trompe d'Eustache) entre la cavité du nez et de la gorge d'une part et l'oreille moyenne d'autre part. En cas de variation rapide de la pression (atterrissage et décollage d'un avion, par ex.), on peut observer un déséquilibre passager et un douleur qui peuvent disparaître en avalant plusieurs fois. Une inflammation (même légère) des muqueuses de la gorge peuvent bloquer le passage de l'air au travers de la trompe d'Eustache pendant plusieurs jours et provoquer ainsi une douleur aux oreilles sans que l'oreille moyenne soit infectée.

Retour vers le haut

Retour vers introduction

Mal de gorge

Le mal de gorge est une réaction à une inflammation des amygdales. Ce puissant tissus de défense lymphoïde est situé des deux côtés de l'entrée des voies respiratoires et du système digestif. Il est bourré de lymphocytes qui prennent soin de notre immunité. Lors d'une infection avec un microbe inconnu, ils se multiplieront, mettront en route la réaction inflammatoire et produiront ensuite des anticorps. La réaction inflammatoire fait se dilater les vaisseaux sanguins locaux, ce qui fait affluer l'eau et les phagocytes dans les tissus. Ceci provoquera une sensation de chaleur, des rougeurs, un gonflement et des problèmes de déglutition et un mal de gorge. Le mal de gorge est le prix à payer pour un des systèmes de défense les plus efficaces contre les infections invasives de nos muqueuse.

Retour vers le haut

Retour vers introduction

Ganglions ("glandes gonflées")

Les ganglions sont des structures qui servent de filtres dans le système lymphatique et qui arrêtent les micro-organismes qui auraient pu pénétrer dans les tissus. Les lymphocytes possédant la capacité de réponse adéquate vis-à-vis des micro-organismes en cause vont se multiplier dans les ganglions et former des anticorps. Si le nombre de microbes filtrés est élevé, des phagocytes seront également attirés. Ceci accentuera le gonflement. Des ganglions lymphatiques gonflés sont donc le signe d'une forte réaction de défense face à une invasion de pathogènes.

Retour vers le haut

Retour vers introduction

Les signes d'inflammation

Les signes d'inflammations (chaleur, rougeur, gonflement, douleur) se manifestent quand un tissus est infecté ou a subi une agression physique ou chimique (par ex. coup de soleil, piqûre de guêpe, …). Il s'agit d'une réaction correspondant à un mécanisme de défense (activation du complément, entre autres) qui provoque une dilatation des petits vaisseaux sanguins, créant ainsi une accumulation de liquide et de phagocytes afin de diluer les facteurs nocifs, les neutraliser et les éliminer. C'est ce qui contribue aux désagréments.

Retour vers le haut

Retour vers introduction